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La Ligne Verte de Stephen King

5 Janvier 2018, 13:41pm

Publié par LadyAmande

La Ligne Verte de Stephen KingLa Ligne Verte de Stephen King

Intitulé du défi: N°37 - Lire un titre dont une partie de l’histoire se passe en prison pour Défi Lecture 2018 Et le N°45 - Lire la Ligne Verte de Stephen King pour Big Challenge Livraddict 2018.

Titre & Auteur : La Ligne Verte de Stephen King

Quatrième de Couverture:

Paul Edgecombe, ancien gardien-chef d'un pénitencier dans les années 30, entreprend d'écrire ses mémoires. Il revient sur l'affaire John Caffey - ce grand Noir au regard absent, condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes - qui défraya la chronique en 1932.

La ligne verte est le reflet d'un univers étouffant et brutal, où la défiance est la règle. Personne ne sort indemne de ce bâtiment coupé du monde, où cohabitent une étrange souris apprivoisé par un Cajun pyromane, le sadique Percy Wetmore avec sa matraque et Caffey, prisonnier sans problème. Assez rapidement convaincu de l'innocence de cet homme doté de pouvoirs surnaturels, Paul fera tout pour le sauver de la chaise électrique.

Commencé le : 01/01/2018

Fini le: 16/01/2018

Mon Avis:

C’est le premier livre que je lis dans le cadre du défi lecture sur Facebook de cette année et du Big Challenge Livraddict et je suis plutôt surprise d’avoir aimé cette oeuvre. J’ai déjà essayé de lire du Stephen King et j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire d’une part, mais aussi dans l’écriture. J’ai trouvé les chapitres vraiment trop court dans le Dôme. Ici, j’ai vraiment apprécié comment le texte est fait et comment c’est écrit. On peut s’arrêter à n’importe quel moment sans avoir besoin de relire le livre parce qu’on est perdu etc. Les personnages sont intéressants parce qu’on raconte un peu tout de leur vie dans le sens où on a le moment vécu pendant l’histoire puis la fin de leur vie. On en demande pas plus et pas moins parce qu’on sait d’avance que ça va être un texte court qui est créé que pour la rencontre entre un détenu et ses gardiens que Caffey comme beaucoup d’autres détenus appellent “bosse”. La lecture est rapide car on peut très bien lire un chapitre et s’arrêter ou lire une partie en entière puis s’arrêter. Les chapitres et les parties sont assez courts, sauf pour une ou deux parties.

L’histoire est intéressant parce que d’une part c’est un roman fleuve, un roman qui a longtemps était un phénomène de mode il y a plusieurs dizaines d’années et d’autres parts parce que ce n’est pas un roman d’aventure comme la plupart de ses romans fleuves, mais quelques chose qui se rapproche plus de l’histoire du changement psychologique d’un ou plusieurs personnages. On voit peu à peu que les personnages changent d’avis par rapport à  un personnage ou par rapport à une croyance qu’ils avaient (souvent parce qu’il n’avait aucune raison de penser que l’information qu’ils ont, était fausse).

Je pense que comme tout le monde j’ai beaucoup aimé les personnages de John Caffey et de Paul Edgecombe, mais j’avoue qu’à part les personnages de Percy Wetmore et de Brad Dolan, j’ai plutôt apprécié les personnages. John Caffey est le genre de personnage que l’on ne peut s’empêcher de plaindre d’une part parce qu’on sait au plus profond de nous dès le début qu’il est innocent, mais aussi parce qu’il est un peu simple d’esprit et qu’on a l’impression qu’il ne sait pas trop ce qui lui arrive. Pourtant quand il use de ses “pouvoirs” on le voit totalement changer et devenir un homme entier. C’est peut-être pour ça que j’ai le plus aimé le personnage, il est à la fois simple et complexe. Paul Edgecombe est le personne qui écrit l’histoire donc techniquement c’est celui que l’on connait mieux sur ce qu’il fait et aussi sur ce qu’il pense. Quand il est en train de raconter ce qu’il se passe en 1932, on est entre le dégoût de son travail et la pitié de ce qu’il est obligé de faire. On ne peut pas ne pas l’aimer parce qu’il est celui qui trouve la supercherie et qui veut faire quelque chose, même s’il sait pertinemment qu’il ne peut pas le faire. Et c’est aussi le personnage qui nous fait réfléchir sur la question de la chaise électrique et plus largement de la peine de mort. Comment être sûr que l’homme que l’on condamne est vraiment le tueur? Les autres personnages nous montre diverse facettes de l’humanité, par exemple Hal Moores nous montre clairement les personnes qui savent la vérité, mais qui ne veulent pas avoir de problème donc ils font comme si de rien n’était. Il ferme les yeux sur ce qu’il sait ne pas être juste. Et malgré eux les personnages les plus violents et méchants sont intéressants, on ne les aime pas, mais on ne peut pas s’empêcher de les analyser. Est-ce qu’on réagirait comment eux? Prenons l’exemple de Percy ou de son homologue de 20 voir 30 ans plus jeune, est-ce qu’on pourrait être aussi méchant si on aimait pas une personne sans même vraiment savoir pourquoi on ne l’aime pas? Les personnages nous montrent beaucoup de facettes de ce qu’on peut retrouver dans le monde.

Cependant, je trouve que l’identification à un personne n’est vraiment pas facile, autant pour les personnages méchants que pour les personnages gentils. Je pense qu’on continue la lecture plus pour savoir ce qu’il se passe pour Paul après la mort de Caffey que par identification pour un deux. De même que je n’ai pas l’impression que l’on apprenne réellement quelque chose sur la société à cette époque, par contre on a vraiment une description de ce qu’il faut faire et ne pas faire pour tuer un homme à la chaise électrique. De ce fait certaine description peuvent être vraiment très dure à lire comme par exemple la mort de Delacroix.

Est-ce que ce livre m’a touché? Je dois avouer que oui, par déjà la mort horrible de Delacroix qui malgré son crime, on finit par apprécier (dans un sens), mais aussi simplement parce le simple désir de mourir de Caffey, il a peur de mourir, mais il ne veut pas vivre dans un monde aussi terrible que celui-là. Tout le passage sur son exécution m’a vraiment fait pleuré et ce que je trouve intéressant c’est que les larmes arrivent presque au même moment qu’arrivent celles des personnages qui assistent et provoquent la mort de leur ami. Comme si la tristesse que ressentait les personnages passaient à travers les mots et les pages pour nous toucher.

C’est un livre beau dans le sens où l’écriture est fluide et facile à lire, mais c’est aussi un livre dur par le sujet et l’injustice dont il parle, pourtant malgré nous, nous sommes incapable de poser le livre avant de l’avoir fini.

Citation:

“La bouche d’un homme le fout souvent  davantage  dans  la  merde  que  ne  le  fait  sa  quéquette.“

Les Avis des Internautes:

Si vous avez un avis que vous voulez faire partager sur ce livre, laissez le en commentaire, je le mettrais sur le poste dès que possible.

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